Journée des vocations: après les tomates, le beurre
Ce dimanche, 4e après Pâques nous célébrons dans
nos églises « la journée des vocations ». J’ai encore en tête le
prêche du prêtre l’année dernière à ce propos, prêtre à qui j’aurais bien
envoyé quelques tomates bien mûres.
Cette année on remet ça avec parfois dans les paroisses de
bien belles affiches sur cette journée (et la prière qui va avec). L’affiche ?
Des prêtres, des religieuses en habit….et en cherchant bien…ah tiens, une
famille !!! Ah ? Et une autre personne en pleine ville ! Pas
mal, bel effort. Je suis cynique.
Que voulez-vous, j’en ai assez du raccourci vite fait : vocations = prêtrise et appel aux vocations = « merci messieurs de venir remplir nos séminaires », qui s’accompagne non moins souvent du « nous avons désespérément besoin de vous, qui, bien entendu, êtes les seuls à pouvoir correctement porter la Parole ». Certes des efforts sont faits, comme dans l’affiche, pour en revenir à ce qui fait la vocation même : l’appel de Dieu à s’accomplir dans sa vie. Nous sommes TOUS appelés à la Sainteté (dixit aussi le catéchisme des Evêques de France que certains prêtres pourraient relire avant leur homélie dimanche). Nous avons TOUS une vocation. Nous sommes TOUS invités à répondre aux appels de Dieu. Nous sommes TOUS appelés à faire de notre vie un service à Dieu, une réponse à sa Parole. Que l’on soit Laïc, laïc engagé, diacre, religieux(se), prêtre.
Passons donc de la théorie de la vocation, très belle sur le papier de la Conférence des Evêques de France et dans leur Catéchisme, à la pratique. Comment est-ce que l’Eglise accompagne les vocations des uns et des autres ?